Un couple doit-il se disputer pour être heureux ?

Ils ne sont pas si rares, ces couples qui passent leur temps à se chamailler à propos de tout et de rien, mais qui perdurent en dépit de la logique. Même lorsque le conflit n’est pas perpétuel, il existe néanmoins et se répète dans la plupart des cas. Est-ce à dire qu’il faut se disputer pour être heureux à deux ? Attention toutefois, car l’adage suivant lequel les querelles sont un mal nécessaire dans un couple est à considérer avec beaucoup de précaution.

Dis-moi comment tu te disputes, je te dirai qui tu es

Personne (et surtout pas moi !) ne connaît la recette pour vivre heureux à deux. Mais on a tous quelques idées sur la question : une grosse dose d’amour, pas mal de bonne foi, une pincée d’aventure, une larme de compréhension… Ingrédients auxquels il faudrait peut-être ajouter, en faible quantité, ce qui s’apparente a priori à un poison fatal : le conflit.

Le plus souvent, « s’aimer » rime avec « se disputer ». Impossible de faire autrement : que l’on soit extraverti ou introverti, l’altercation est inévitable. Pour autant, est-ce une illusion de croire que la vie de couple peut rendre heureux, puisque nous sommes condamnés à nous arracher les cheveux et à nous lancer des assiettes à la figure ?

La psychologie ne voit pas les choses comme ça. Pour elle, il existe des conflits positifs et des façons de se disputer qui soient harmonieuses. C’est peut-être même à la qualité du conflit que tient le bonheur de la vie à deux : parce que, bien gérées, les crises de couple peuvent, et doivent, devenir des étapes de croissance émotionnelle.

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L’art de la querelle

Le fait de se disputer fait partie intégrante de la vie de couple, et la paix absolue est un idéal qui n’a tout simplement pas lieu d’être. Sans tomber dans la discorde ou le chaos, l’altercation est non seulement inévitable, mais elle peut, en outre, devenir un mal nécessaire au bien-être final de la paire que nous formons.

Pourquoi le conflit est-il inéluctable ? Parce que…

  • Nous avons reçu une éducation différente
  • Nous voyons le monde de façon distincte ;
  • Chacun a ses insurmontables petites lubies ;
  • Nous avons souvent des envies et des désirs qui s’opposent ;
  • Nous sommes parfois de cultures (ou de confessions) différentes ;
  • Nous entrons tous dans une vie de couple avec notre entourage familial et amical.

Autant de points qui ne sont pas faciles à gérer pour le conjoint et qui expliquent que le couple soit générateur de querelles, souvent aussi futiles que vaines. Il n’empêche que l’altercation a de nombreuses vertus et que, dans une certaine mesure, son existence même est aussi le signe d’un certain équilibre amoureux.

Silhouette of man and woman yelling at each other

Se disputer pour avancer

C’est qu’une bonne dispute de temps à autres contribue à faire avancer les choses au sein du couple. Parce que la querelle est aussi un mode de communication, et qu’elle peut, si elle est correctement interprétée, devenir :

  • Une façon de faire passer un message (« J’ai besoin que tu me rassures et que tu me dises que tu m’aimes, c’est pourquoi je te pourris la vie avec ta mère ») ;
  • Une manière de négocier un changement important (« J’aimerais qu’on passe plus de temps tous les deux alors je m’énerve régulièrement contre la présence de tes amis à la maison ») ;
  • La source d’un futur bien-être (« Et si, après nos querelles incessantes, on se faisait une petite croisière en amoureux ? »).

Encore faut-il se disputer convenablement. Voici les secrets qu’une altercation qui peut déboucher sur des choses positives :

  • Savoir se mettre en colère sans être violent (physiquement bien sûr, mais aussi verbalement) ;
  • Éviter tout radicalisation de la querelle ;
  • Apprendre à gérer ses émotions ;
  • Faire en sorte que la dispute ne s’éternise pas ;
  • Créer les bonnes conditions pour une négociation : revenir l’un vers l’autre, se reparler calmement, analyser les problèmes sous-jacents au conflit ; et faire en sorte que le dialogue aide à résoudre les soucis.

Vous allez me dire qu’il y a des couples qui ne se disputent pas, et c’est vrai. Mais le fait de ne pas se disputer n’implique pas que la paix règne : l’absence de conflit indique généralement que certains sujets sont tabous, et que c’est le silence sur des points précis qui empêche la querelle d’exploser.

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Quand se disputer devient néfaste

On pourrait résumer la pensée psychologique sur la querelle de couple de la manière suivante : se disputer, c’est bien ; mais se disputer trop souvent, c’est une catastrophe. Oui, les désaccords et les conflits sont inhérents au couple, mais non, leur multiplication n’est pas propice à l’harmonie.

Si les querelles sont trop fréquentes et qu’elles menacent l’équilibre du couple, il s’agit de prendre des mesures. Il faut savoir mettre son ego de côté et empêcher le conflit de s’envenimer, voire de naître, par exemple en quittant la pièce, en refusant de répondre ou en s’abstenant de hausser la voix.

Il faut également :

  • S’en tenir aux faits, sans exagérer ;
  • Se disputer dans un cadre intime et jamais en public (ce qui inclut les proches, les amis et les enfants) ;
  • Ne pas blesser l’autre ;
  • Et savoir s’excuser, pas seulement en temps de conflit, mais au quotidien et pour de petites choses.

Le secret des couples qui marchent ? Ils ont décidé d’être heureux plutôt que de chercher à avoir absolument raison sur l’autre. Ce n’est pas la façon qu’a un couple de s’aimer qui influence son bonheur : c’est la manière qu’il a de se disputer.

Pour en savoir plus sur les conflits de couple et leur bonne gestion, jetez un œil au livre Cartographie d’une dispute de couple du psychologue Yvon Dallaire. Et prenez 5 minutes pour suivre cette vidéo :

J’ai 23 ans, toutes mes dents et le clavier collé aux doigts. Ici, je parle de tout ce qui me passe par la tête en espérant transmettre des choses sympas aux curieuses que vous êtes !

    Comment réagir après un vol de portable ?

    Que vous fassiez ou non partie du clan des addicts au mobile, un vol de portable, ça ne fait jamais plaisir. Non seulement une fripouille vient de vous déposséder de votre Précieux, mais en plus, il va vous falloir faire tout un tas de salamalecs auprès de votre opérateur et des autorités pour régler cette situation au plus vite. Voici mes conseils pour bien réagir après cette tragédie moderne.

    Vol de portable : et si on l’évitait ?

    Le mieux, c’est encore de tout faire pour éviter le vol de portable. Je sais que ça peut paraître bateau, dit comme ça, mais vous m’accorderez que c’est le meilleur moyen de ne pas finir par se taper la tête contre les murs parce qu’une main baladeuse vous a dépossédée de votre moyen de communication avec le monde extérieur !

    Alors, quelques conseils préventifs :

    • Évitez de sortir votre smartphone dernier cri dans les lieux publics, et surtout dans les transports en commun ;
    • Rangez-le dans des endroits difficilement accessibles : au fond du sac, dans une poche intérieure de blouson, etc. (non, la poche arrière d’un jean n’est pas un lieu convenable pour un portable !) ;
    • Optez pour une housse discrète, sans marques, pour ne pas qu’on puisse lorgner sur votre nouvel Apple de très loin ;
    • Ne le posez pas quelque part où il y a beaucoup de passage, par exemple sur la table du bar à côté de votre cocktail : un type qui passe, une main qui se tend, et en moins de deux, le précieux appareil s’est envolé.

    La bonne astuce : noter son code IMEI !

    Vous faites très attention à votre portable, mais tout de même : mieux vaut prévenir que guérir. Alors, pensez à noter quelque part votre code IMEI. C’est un truc tout bête que personne ne pense à faire sans qu’on le force en le menaçant avec une pelle à tarte – exactement comme ce numéro de carte bancaire qu’on va vous réclamer en cas de perte.

    Tous les portables possèdent un numéro d’identification, dit IMEI, comportant entre 15 et 17 chiffres. Vous avez différents moyens d’accéder à ce numéro :

    • Il est inscrit sur l’appareil, sous la batterie
    • Il se trouve sur le pack du téléphone
    • Il est accessible en composant *#06# sur son clavier

    Ce numéro vous sera utile en cas de vol de portable. Il va s’en dire qu’il est plus logique d’en faire une copie AVANT que votre téléphone ne change de main ; à défaut, conservez bien le boîtier, mais sachez que tous ne l’indiquent pas.

    Un homme se fait dérober son téléphone portable par un pickpocket

    S’assurer que le téléphone n’a pas été perdu

    Ne riez pas, ça arrive tout le temps : un téléphone qui n’est plus à sa place habituelle (dans le sac à main, dans la poche du manteau ou du jean), c’est un téléphone qu’on pense avoir été dérobé. Or, il convient avant tout de bien vérifier partout, histoire d’éviter la crise de panique. Fouillez sacs et poches, regardez sous les tables et les sièges !

    Peut-être l’avez-vous perdu ? Impossible, dites-vous. Et pourtant, il y a quelques années, je me suis rendue compte, en rentrant, que je n’avais plus mon smartphone. J’ai pensé qu’un pickpocket avait fait du tourisme dans mon sac au cours de mon trajet en bus. Mais un coup de fil au bar où j’avais passée la soirée m’a rassurée : je l’avais laissé sur le comptoir…

    Si vous avez égaré votre téléphone en région parisienne, un téléservice vous permet de faire une déclaration à la Préfecture de police en ligne, via ce formulaire.

    Thief stealing a mobile phone

    Vol de portable : les bons réflexes

    Passons aux choses sérieuses : vous avez bel et bien été victime d’un vol de portable. Voici ce qu’il faut faire :

    • Premier réflexe : informez l’opérateur du vol de portable afin qu’il bloque la ligne. Ca évitera que votre nouvel ennemi juré n’en profite pour téléphoner à son cousin en Australie. Vous pouvez réaliser cette opération en appelant votre opérateur, ou via son site web : la marche à suivre est généralement bien indiquée.
    • Deuxième réflexe : rendez-vous au commissariat ou à la gendarmerie les plus proches pour déposer plainte. Ne vous faites pas trop d’illusions : votre portable, vous ne le retrouverez jamais, sinon sur Leboncoin en pièces détachées. Non, l’intérêt du dépôt de plainte, c’est surtout pour vous faire indemniser si vous aviez contracté une assurance contre le vol. Le numéro IMEI vous sera demandé.
    • Troisième réflexe : envoyez une copie de votre numéro IMEI à votre opérateur. Il pourra ainsi désactiver votre téléphone auprès de tous les opérateurs français, de manière à ce que le voleur ne puisse plus utiliser l’appareil en France (et toc !).
    • Quatrième réflexe : si vous avez une assurance contre le vol, contactez votre prestataire pour lancer une procédure d’indemnisation. C’est là que la déclaration au commissariat va vous être utile.

    En bonus : si vous aviez un smartphone, il y a toutes les chances que vous puissiez supprimer ses données, même après un vol de portable. Cette opération s’appelle la réinitialisation à distance, et vous assure que le malandrin ne pourra pas, en sus de votre appareil, dérober vos codes personnels ou lire vos textos.

    Vous pouvez, enfin, vous envoyer un message sur votre numéro, histoire de dire au filou tout le bien que vous pensez de son geste. Ça n’avance à rien, ça ne vous rendra pas votre téléphone… Mais qu’est-ce que ça fait du bien !

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    Assurance et indemnisation

    Si assurance il y a, tout dépend des conditions stipulées dans le contrat : certaines ne fonctionnent qu’en cas de vol de portable avec violence (donc avec agression) et non à cause d’un pickpocket ; certaines peuvent jouer après une simple perte ; d’autres vous demandent de payer une franchise, etc.

    Mais il y a deux contraintes immuables : d’une part, il ne doit pas s’écouler plus de quelques jours entre le vol de portable, ou sa perte, et la déclaration à l’assurance (le délai exact est spécifié sur le contrat). D’autre part, il faut préalablement déposer une plainte auprès du commissariat ou de la gendarmerie.

    Il est plus que tentant de déclarer un vol avec violence pour s’assurer du remboursement de son Samsung S6 ou de son iPhone 6. Sauf qu’un dépôt de plainte mensonger, ça s’appelle une fraude à l’assurance, et c’est assimilable à un délit d’escroquerie. Je vous passe les détails des peines de prison et de l’amende, mais retenez que ça vous coûterait au final bien plus cher qu’un téléphone !

    Vous connaissez maintenant les réflexes à avoir en cas de vol de portable. Il ne vous reste plus qu’à prendre les choses avec philosophie ou à pratiquer le mindfulness pour vous détendre. Et vous dire qu’un téléphone disparu, ce n’est pas la fin du monde : profitez-en pour ouvrir un livre !

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      Comment j’ai décidé de me lancer dans des cours d’arabe

      J’ai décidé de commencer à apprendre l’arabe – ce qui a beaucoup fait rire ma mère. Pas parce qu’elle a quelque chose contre cette langue, non : elle aurait réagi de la même manière si je lui avais annoncé vouloir maîtriser le chinois, le russe ou le cingalais. Mais parce que je n’ai jamais été vraiment douée pour les langues. Et pourtant ! Me voici, après mes premiers cours d’arabe, avec la folle envie de vous raconter tout ça !

      L’arabe du futur

      Que j’aimerais être lycéenne aujourd’hui ! De mon temps (voilà que j’écris comme une vieille dame pleine de sagesse), les seules langues qu’on vous proposait d’étudier étaient l’anglais, l’espagnol et l’allemand. Depuis, l’ouverture au monde et le partage culturel ont permis à d’autres idiomes de trouver leur place dans nos cursus scolaires : italien, portugais, chinois… et arabe.

      On dit souvent que les traductions font perdre beaucoup des subtilités et des richesses d’une langue. C’est très vrai pour l’arabe. Parce que c’est un idiome plein de secrets, de charme et de merveilles. Sa prononciation, sa polysémie, son lexique, sa syntaxe… Autant de bonnes raisons d’avoir envie de l’étudier.

      Saviez-vous que l’arabe est parlé couramment par quelques 300 millions de locuteurs à travers le monde ? Que la plupart des grands textes de la Grèce antique (de Platon à Euripide) ont été sauvegardés de la destruction à travers des traductions arabes ? Et qu’1% seulement des textes scientifiques arabes sont disponibles dans d’autres langues ?

      Si vous n’êtes pas convaincus, voici encore une liste de 10 bonnes raisons de prendre des cours d’arabe !

      Les cours d’arabe : un vrai baroud !

      Mais c’est, aussi et surtout, une langue difficile. Très difficile. Même ceux qui ont un don pour les langues témoignent de leurs difficultés. Elle nécessite en effet de changer ses habitudes de fonctionnement (lecture de droite à gauche) et elle possède peu de voyelles, ainsi que des lettres gutturales, ce qui la rend complexe à prononcer pour les Anglais et les Français.

      Il n’est pas rare qu’en termes de complexité, l’arabe soit classé dans la même catégorie que le chinois, le japonais ou le coréen. D’où le recours indispensable à un enseignement sérieux plutôt qu’à des méthodes individuelles. Je n’aurais jamais survécu à mes premières heures d’arabe sans l’aide de l’Institut Anwar, qui m’a avant tout appris à… ne pas paniquer devant l’obstacle !

      J’ai aussi assimilé dès le départ les astuces qui permettent de bien démarrer en arabe :

      • Apprendre par cœur les 27 lettres qui en composent l’alphabet, avec la bonne prononciation pour chacune d’elles ;
      • Savoir que c’est une langue formée d’un mélange de lexique et de syntaxe, plutôt que d’une suite de mots ;
      • Essayer de penser en arabe, et pas dans sa langue maternelle ;
      • Comprendre qu’il y a deux arabes : le dialectal, celui qui est parlé tous les jours, et l’académique, celui qui vient directement du Coran ; et commencer par apprendre le second, pour ensuite développer le premier à l’oral ;
      • Écouter beaucoup la prononciation (avec des supports audio), car c’est une part essentielle de l’apprentissage ;
      • Apprendre chaque jour au moins un mot qu’on se répète toute la journée afin de bien le mémoriser ;
      • Et parler un maximum dès qu’on maîtrise quelques bases.

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      Les langues se délient

      Voici les difficultés auxquelles sont confrontés tous les candidats à des cours d’arabe :

      Les modalités d’écriture et de lecture sont très différentes des langues européennes. En arabe, la forme d’une lettre peut varier en fonction de sa place dans le mot. En outre, le fait d’écrire et de lire de droite à gauche est aussi perturbant que de devoir prendre le volant pour la première fois dans un pays anglophone.

      À l’oral, le problème de la prononciation se fait rudement sentir. Les bruits sont articulés depuis le fond de la gorge (d’où l’adjectif « guttural »), ce qui donne un peu cette impression de cracher les mots. C’est aussi une langue vivante et expressive qui, à l’instar du japonais, joue beaucoup sur l’intonation et les expressions du visage pour transmettre des émotions.

      À l’inverse, l’arabe littéraire, lorsqu’il est parlé, semble monotone. Un bon exercice consiste à regarder la chaîne al-Jazeera en arabe : les présentateurs prennent un ton monocorde et gomment toute expressivité sur leurs visages. Leurs phrases ont des ponctuations tellement peu marquées qu’on a l’impression d’assister à une lecture de Proust.

      L’autre difficulté, comme pour la plupart des langues parlées dans de nombreux pays, c’est que l’arabe parlé au Maroc est différent de celui utilisé en Tunisie ou en Irak. Les mots et les prononciations changent. L’arabe le mieux compris et parlé dans le monde est celui d’Égypte, dont l’influence a été fondamentale dans le reste du monde arabophone.

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      Ce que j’ai appris avec mes premiers cours d’arabe

      J’ai rapidement maîtrisé les mots de base, comme « choukran » (merci) ou « Inch’allah » (si Dieu le veut), utilisés à toutes les sauces. Mais nous avons également travaillé un peu sur la civilisation et l’étymologie, deux angles indispensables à l’apprentissage d’une langue, et je me suis rendue compte à cette occasion que de nombreux mots français courants dérivent de l’arabe. Par exemple :

      • Bougie vient du nom d’une ville d’Algérie, aujourd’hui appelée Béjaïa, qui au Moyen Âge était un haut lieu du commerce de la cire et de la bougie.
      • Jupe vient de « jubba », littéralement « veste de dessous », qui a donné « giubba » en italien, puis « jupe » en français. Le mot a remplacé « cotillon ».
      • Massage vient de l’arabe « masaa » qui veut dire « frotter, palper ».
      • Raquette vient de « rahat », « paume de la main ».
      • Maroquinerie : vous avez souvent pensé que ce terme doit avoir une étymologie commune avec Maroc ? Vous n’êtes pas si loin. Il vient de l’espagnol « marroqui » qui découle lui-même de l’arabe « marrakusi », nom ancien du cuir produit dans la ville de … Marrakech.

      Voici toute une liste de mots qui proviennent de l’arabe maghrébin et de l’arabe espagnol.

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      Ce que j’ai appris en discutant avec mes camarades

      Parce qu’apprendre une langue, ce n’est pas seulement assister aux cours, j’ai également glané des informations auprès de mes camarades de classe. Et j’ai pris conscience du nombre de mots d’argot français qui sont, en réalité, des termes arabes ! Voyez plutôt :

      • Baraka : chance
      • Baroud : bagarre, combat
      • Bled : petit village, lieu à l’écart du monde
      • Caïd : chef
      • Fissa : vite
      • Flouze : argent
      • Gourbi : taudis
      • Kif-kif : pareil
      • Lascar : gaillard
      • Maboul : fou
      • Toubib : docteur

      Alors, chères lectrices et chers lecteurs, ne soyez pas mabouls ! Sortez de votre bled et allez fissa prendre des cours d’arabe, mais sans pousser votre baraka : choisissez un institut comme le mien qui ne vous prendra pas trop de flouze. Et quand c’est fait, écrivez-moi une carte postale dans la langue du Coran !

      J’ai 23 ans, toutes mes dents et le clavier collé aux doigts. Ici, je parle de tout ce qui me passe par la tête en espérant transmettre des choses sympas aux curieuses que vous êtes !